Dans les bacs du disquaire...

c'est drôle ce titre sais-tu que j'ai été disquaire 16 ans à Alençon, exactement une année au Prisunic et 15 ans ans aux Magasins réunis, responsable des achats et vendeuses ! c'était un peu comme le Printemps à Paris ! j'avais mes entrées à la Lisière une boite de nuit très hard rock, j'étais souvent avec le "Dj" (d'ailleurs, on ne les appellerait pas DJ à l'époque, mais je ne me rappelle plus comment ! ) plus que sur la piste de danse puis aussi dans un café'con et au début des radios libres, je participais à une émission de musique et j'apportais les nouveautés en disques !

Merci pour ta participation et me faire remémorer ces bons souvenirs [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Moi, j'avais une passion pour les bourses aux disques, et certains petits magasins qu'on trouvait à Lyon dans des ruelles sombres, qui vendaient des disques d'occasion. J'ai trouvé quelques pépites, des disques rares, et parfois même des vinyles piratés (ça existait déjà !).

J'y ai trouvé même des disques loupés, qui étaient collectors, où la même face du disque était sur les 2 cotés.

Il y a environ 5 ans, j'ai déménagé, et je me suis débarrassée de tous mes vinyles, que je n'écoutais plus parce que je n'avais plus de platine, et que j'avais tout en numérique.

J'ai trouvé un jeune homme passionné de vinyles sur internet, et je lui ai vendu le lot à un prix très correct pour moi.
Ca a été un petit pincement au coeur de m'en débarrasser, mais j'étais contente de le faire auprès de ce jeune passionné, car ces disques qui avaient accompagné ma jeunesse allaient avoir une nouvelle vie.
S'il avait fallu les jeter, je pense que je n'aurais pas pu...

San Francisco J'adoreee  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les autres je ne connaissais pas

@Lydie : Je crois qu'on les appelait tout simplement les disc-jockeys.
Oui, j'ai connu les rayons disques dans les Prisunic, Monoprix, etc... disparus aujourd'hui, ou quasiment, y compris dans les hypers. Corrige-moi si ma mémoire me fait défaut, mais je crois me souvenir qu'un 33 tours valait dans les 35 francs, un 45 tours autour de 10 francs. La sortie du dernier disque de nos idoles était une fête, et l'album était un bel objet. Je trouve intéressant que les maisons de disques ressortent des 33 tours, et que l'on retrouve des platines. Le son analogique était plus rond dans les basses, plus profond. L'oreille s'est habituée au format .mp3 lancé par Fraunhofer dans les années 90. Même s'il existe des formats apparus ensuite en open source qui rendent un son compressé plus fidèle, c'est encore le .mp3 qui tient le haut du pavé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Des disques piratés, des bootlegs, on en trouvait sur les marchés italiens, avec quelquefois des mixages différents, ce qui rendait la trouvaille passionnante. Des disquaires d'occasion, j'en ai écumés, et grâce à un copain "audiophile" (comme on dit à présent) j'avais mes entrées chez un grossiste qui nous procurait des imports.
J'ai possédé jusqu'à 300 disques, et à chaque déménagement, mes lombaires déjà mises à mal par un passé de casse-cou s'en souvenaient. J'ai refilé le tout à des amateurs, au fil du temps, parfois donné car mes chats s'étaient fait les griffes sur les covers, et à présent ma discothèque tient sur un disque dur de récupe.

Au passage, j'ai eu fait certaines rencontres sympas chez mes disquaires d'occasion, comme le monsieur sur le clip suivant (qui ne date pas des années 70, mais le monsieur en question adore la musique de cette époque grandiose) :

On poursuit l'exploration des bacs du disquaire de Haight-Ashbury...

Trop bien !! merci

Retour à Haight-Ashbury, chez Macauley le disquaire allumé accroché à son tarpé de weed-maison !
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